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Toujour pas.

Il y a un an, c’était un jeudi, une collègue a débuté sa journée, elle s’est installé et à pris ses fonctions dans son bureau, dans son agence, peut être aussi la vôtre… tout semblait si routinier…et soudain l’abîme s’est ouvert, sa journée, son souffle et sa vie se sont arrêtés presque aussi nettement qu’un éclair qui déchire le ciel.

Patricia Pasquion a été assassinée sur son lieu de travail.

Une collègue, une amie, une mère et une épouse a été arraché à la vie.

Le souvenir ne s’efface pas. La sidération est toujours là, nous pensons fortement à ceux qui la côtoyaient mais surtout à sa famille. Je crois que tous, nous nous rappelons de l’instant où avons appris la nouvelle, et aussi parce que chacun d’entre nous aurait pu être au bout du projectile. 

Nous sommes toujours debout, peut être moins sûrs de nous, peut être le regard moins fixe et la voix moins tranquille, mais encore là. Et ce souvenir ne s’efface toujours pas. 

 

 

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